Chapitre 2: Plaisir

Publié le par fye



                            
     

« j'ai attrapé une petite souris, une petit souris, petite souris joue avec moi »
Dans le cimetière du Montparnasse on pouvait entendre une chanson s'élever au coeur de la nuit, une voix résonnait dans le caveau des Heidegger.

__j'ai attrapé une petite souris, une petit souris, petite souris joue avec moi,
__hummm
__ quoi je comprends pas , ah oui c'est vrai j''ai oublié le bâillon . voilà c'est mieux maintenant, alors petite souris à quoi tu veux jouer jouer ?
__pitié laisser moi partir, je vous en prie, je le dirais a personne, laissez moi m'en aller...
__la petite souris n'a pas d'idée, c'est pas grave moi je sais à quoi on peux jouer
__pitiééééééééé
__pourquoi tu pleures? On va bien s 'amuser, tu va voir ce jeu va te plaire, c'est sûr..

tu vois cette clé c'est la clé qui permet de sortir de ce caveau, je vais la cacher sur moi et tu devra la trouver, si tu y arrives elle t'appartiendra, mais si tu ni arrives pas TU m'appartiendra. Hihi Bon retourne toi, tu dois pas regarder pendant que je la cache.

Deux Minutes passèrent.
__ ah y é g fini, bon je te donne les règles, bah ouais sa serais trop facile si yen avais pas, alors tora uniquement le droit d'utiliser ta langue, et ta 7 min pour la trouver. Et je te préviens elle peut être caché n'importe où... mais ta le droit de farfouiller où tu veux. Hihi. Amuse toi bien : 3,2,1, le compte a rebours est lancé!
_Pourquoi est ce que tu reste planté là à me regarder, n'était ce pas toi qui voulais tant rentrer chez toi ?

 Elle semblait tétanisée, mais en entendant ces mots, elle reprit ses esprits et prit conscience de l'enjeu de ce petit jeu, si elle réussissait à trouver cette clé tout ceci ne serait plus qu'un cauchemar, sa vie pourrait reprendre son cour, monotone mais paisible, elle devait trouver cette clé et elle irait la chercher peut importe où elle se trouvait.

Elle se jeta sur son ravisseur enfonçant sa langue dans toutes les poches tour a tour de son pantalon, de son blouson, ne trouvant rien elle se rua sur sa chaussure droite, langue la première, elle essayait de la faire pénétrer dans le fin espace qui existait entre son pied et sa chaussure, la faisant ainsi basculer après plusieurs pénibles essais, une fois la chaussure droite retirée, elle dut encore en laper chaque recoin pour être sur que la clé ni été pas, le goût été tout à fait répugnant et l'odeur étaient là pour lui rappeler sans cesse qu'elle était entrain de lécher une godasse tel un chien mal dressé. Elle éprouva pour elle même un dégoût sans nom, mais elle ne pouvait s 'arrêter maintenant, il fallait aller jusqu'au bout, une foi sortie de là elle pourrait oublier tout ce qu'il c'était passé cette nuit. Elle fit de même avec la chaussures gauche. Toujours pas de clé.

Elle introduisit alors sa langue dans sa chaussette droite et la laissa glisser jusqu'au talon, entraînant ainsi la chaussette avec elle, puis parcouru la plante de pied jusqu'à son extrémité là où ces doigts l'attendaient. Ces petites choses, tel des vers dans une pomme en putréfaction, se tordaient déjà de plaisir, son ravisseur en convulsait, on pouvait même voir un long filet de bave prenant source au coin de sa bouche et ruisselant le long de son cou. Il aimait la voir s'avilir ainsi, il aimer la sentir lui lécher les pieds, il était le maître, il imposait les règles et elle obéissait. Arrivé au bout de la plante de pied, la chaussette entraînée dans le mouvement claqua. Elle ne couvrait plus que ces doigts, qui ne cessaient de remuer, il était désormais facile de retirer cette chaussette: un seul coup de langue était suffisant mais ce fut le plus dur, car il allait les dévoiler, ces choses répugnantes, qu'elle ne voulait pas voir. Mais elle prit sur elle et elle le donna ce terrible dernier coup de langue. Seulement le pire l'attendait encore: Il n'y avait pas de clé dans les chaussettes, elle devait donc vérifier qu'elle ne se trouvait pas entre ces agités compagnons de jeu. Elle avait déjà du mal à les regarder, sans arrêt gesticulant, alors les lécher ..... cette pensée la révulsait, mais elle ne pouvait faire autrement.
Elle approcha prudemment la langue de ces choses immondes qui se mirent à bouger de plus belle ce qui augmenta encore le dégoût qu'elle éprouvait, elle se sentait si misérable, si pitoyable, elle se dégoûtait tant qu'elle en avait la nausée, lorsque sa langue entra enfin en contact avec eux des larmes se mirent à couler le long de ses joues, elle ne pouvait les retenir bien qu'elle savait qu'elle ne ferait qu'augmenter le plaisir de ce sadique. Elle lécha bien chaque interstice entre ces choses, mais rien, il n'y avait pas de clé. Un mélange de désespoir et de haine naquit en elle, tout ce qu'elle venait de faire, tout ce qu'elle venait d'endurer n'avait servit à rien et qui plus est elle devait désormais recommencer avec l'autre pied, qui elle le voyait était déjà tordu d'excitation, ces mêmes petites chose l'attendaient, toutes frétillantes.
La voix de son bourreau, tremblante de plaisir, s'éleva dans le silence assourdissant de ce caveau, de sa prison : « 5 min, haaa il ... ne te reste plu que ... 5 minutttteee haa » Il n'était même plu capable de refreiner ses soupirs d'extase le temps d'une phrase.

Elle se lança à corps perdu dans cette tache qu'elle répétait pour la seconde fois, les joues inondées de larmes et de la morve sécrété par ses muqueuses nasales lui dégoulinant dans la bouche, venant s'ajouter à l'horrible saveur de ces 5 petits vers, qui tout comme les précédents ne cessaient de s'agiter. Cette morve semblait être la punition que son corps lui infligeait en remontrance des épreuves qu'elle lui imposait.

Mais toujours pas de clé. Elle se sentit toucher le fond: cette fichue clé ne se trouvait pas là non plus. Elle fut terrifié quand à ce que cela impliquait , si elle n'était pas dans ses vêtements, elle été forcément sous.
Après avoir lapé ces pieds, elle devrait maintenant laper le reste de son corps, ses parties les plus intimes . Elle fut parcourue d'un frisson qui la glaça , elle tremblait de toute part et commença à douter, aurait t-elle la force nécessaire pour aller au bout, peut était-t-il mieux de s'arrêter maintenant, elle s'était suffisamment avili comme sa, peut être était ce mieux d'abandonner, après tout quelle garantit avait t-elle qu'il la laisse réellement partir même si elle trouvait la clé . Elle s'effondra sur le sol, épuisée, esseulée, abandonnant le peu d'espoir qui lui restait, se laissant complètement emporter par les ténèbres, elle renonçait à se battre, elle s'avouait vaincu, elle lâchait prise ......

 __ alors comme sa tu abandonnes, il te reste pourtant 3 minutes, ce moment de plaisir que nous venons de partager t'a t-il ému au point que tu ne veuilles plus me quitter, aurais tu envi de m'appartenir ? Hihi
Ces larmes redoublèrent
__ bon je vais t'aider !

Son ravisseur commença alors à se déshabiller, il retira d'abord sa veste, puis son pantalon et enfin son pull, et la elle les vit apparaître, 2 montagnes. Son bourreau était une femme !

__ Haha tu ne t'y attendais pas...
et pour finir elle retira sa culotte
__Toujours pas motivé! Étant une âme charitable je vais te donner un indice: la clé se trouve dans un endroit chaud et humide...

 La réponse, cruelle et limpide, lui apparut alors, elle se tenait face à elle, entre ces 2 cuisses. Elle s'approcha de cette cave à trésor qui abritait sans nul doute ce qu'elle convoitait tant, sa carte sortit de prison, ce qui la délivrerai enfin de cette enfer . Une flamme d'espoir brûla de nouveau en elle. Bien qu'elle n'avait toujours aucune garantit comme tout Homme elle ne pouvait ne pouvait s'empêcher d'espérer et voulait voir de la lumière au bout de ce tunnel qui n'avait pourtant pas d'issues.

 Elle sembla ravie , le jeu allait continuer, sa petite souris allait une fois de plus lui obéir.
Elle s'allongea alors et les ouvrit, comme une invitation, dévoilant une épaisse forêt.
La petite souris, à la vue de ce spectacle, ne pus s'en pécher de débecter, une flaque de vomit vint s'étaler sur le sol.
Un rire roque, moqueur entre saccadé de gloussement parvint à ces oreilles, il semblait comme provenir de ces lèvres qui se cachait lâchement sous cette forêt, se jouant d'elle.

La petite souris ne s'essuya même pas la bouche, la langue ruisselant encore de vomit, elle fonça droit devant les yeux fermés, l' introduisant brutalement, sauvagement, le plus profondément possible, dans cette abysse de malheur, et se mit alors à la faire virevolter dans tout les sens cherchant désespérément cette clé, elle avait du mal à respirer, elle se sentait suffoquer dans cette espace étroit et humide, elle avait de nouveau envi de vomir, des reflux lui remontait dans la gorge ressortant par où ils pouvaient: elle en avait qui ressortait par le nez, la bouche, dégoulinant le long de son menton et de son cou et serpentant tout le long de sa langue s'insinuant ainsi dans cette terrifiante grotte.

Cela ne semblait pas répugner son ravisseur, qui bien au contraire, se délectait de son dégoût. Cette dernière semblait avoir atteint un tel état d'euphorie qu'elle paraissait appartenir à un autre monde. Elle poussait des espèces de gloussements qui se situaient à mit chemin entre des gémissements et des lapements et de temps à autres elle hennissait . Même les bruits qu'elle poussait lorsqu'elle était excitée était empreint d'une sauvage bestialité.

 __ Il teeee res.. huhh haaaaa trrrrent haa secccc huh onddd
elle enfonça sa langue encore plus profondément
__ahhhh

Elle commençait a sentir le goût du sang de cet utérus qu'elle mettait à mal. Mais elle continua malgré tout, faisant voltiger sa langue dans tout les sens à la recherche de sa dernière once d'espoir.

__dissssss secc hahhh AHHHHHHHHHHHH

Les soupirs de plaisir ce transformèrent en hurlements. Sa langue continuait son avancé vers les profondeurs inexplorées de cette abysses en feu, sa bouche était désormais inondé de sang. Le visage de son ravisseur était tordu par la douleur dans une expression qui n'avait plus rien d'humaine, bien qu'elle souffrait affreusement elle continuait de sourire, elle aimait sentir ses entrailles en feu, sentir cette langue lui ravager l'utérus: elle aimait cette douleur à la limite de l'insupportable.

__ahhh unnnnnnnnnnn huhhhhhhh

Tout était perdu, les sept minutes s'était écoulées mais elle n'avait pas trouvée la clé, elle ne pourrait pas s'enfuir, elle ne pourrait pas oublier, elle avait fait tout cela en vain, elle allait devenir la chose de cette sadique.

Non, il en était hors de question, NON elle s'y refusait.

Elle sortit sa tête d'entre les cuisses de cette hystérique pour y introduire sa main droite pendant que sa main gauche venait s'apposer sur le cou de son ravisseur. On pouvait entendre des petits couinements, elle avait du mal à respirer sous cet étau qui se refermait sur elle.

Tout ongle dehors la souricette lacéra chaque centimètre carrée de cette utérus dont la géographie lui était devenu familière. Cette clé était là et elle la trouverait. Il fallait juste aller plus loin, encore plus loin, elle orienta son genou pour qu'il se retrouve face à son coude et donna un puissant coup,sous l'impulsion sa main fit une avancé spectaculaire, s'enfonçant encore plus loin dans cette obscure foret.

__AHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH

Bien qu'ayant perdu tout contrôle, son agresseur exultait toujours. La douleur semblait atroce, un flot de larmes continues déferlait le long de ces joues , mais elle continuait à pousser des hurlements de plaisir entre deux couinements.
Elle avait bau serrer l'étreinte de ces doigts autour de ce cou, qui pouvait en apparences semblait chétif, rien ni faisait, elle continuait d' hurler de plaisir.

La petite souris était fatiguée, très fatiguée, elle n'avait plus la force de chercher cette maudite clé, désormais elle voulait juste mettre fin à ce vacarme, à ce cauchemar, elle retira sa main de son entrejambe, elle ruisselait de sang et la faisait souffrir affreusement, des morceaux de chair était venus se nicher sous ses ongles, les décollant, ils ne tenaient plus a grand chose si bien qu'il aurait était facile de lui arracher. Elle vint poser cette main souffrante par dessus l'autre à plat sur ce fin cou et elle appuya de toute ces forces, elle voulait voir ce larynx s'effondrer tout comme elle s'était effondrée, mais elle ni mettait toujours pas assez de forces. Elle réquisitionna son genou qui vint s'additionner à ses deux mains faisant basculer tout son poids sur cette faible trachée.

__hurfff hurfff

Elle se mit a sourire, elle le sentait sous ses mains tremblantes, sa allait s'effondrer, sa allait céder, ce vacarme allait enfin cessez, et par la même occasion cette lutte insensée. Elle éclata de rire, un rire mêlé de sanglots :

__HAHAHAHA.

Elle avait reprit le contrôle, ce n'était plus elle la petite souris. Son effroyable rire redoubla en intensité.

__HAHAHA

Elle semblait avoir perdu l'esprit, ces yeux brillaient d'une folie sadique, inarrêtable, incontrôlable.
Tout lui était devenu égal, tant qu'elle n'aurait plus a entendre cette voix hystérique et bestiale vociférer de plaisir. Elle jeta un regard à son agresseur, elle voulait voir quelle effet la peur aurait sur son visage.

__AHHHHHH la petite souris criait de rage, son agresseur bien qu'étouffant continuait à sourire. Ne connaissait t-elle pas la peur? La mort ne l'effrayait t-elle pas? Était elle encore humaine ? Elle s'appuya sur sa gorge avec encore plus de vigueur.

Elle sentit soudain une douleur violente au niveau de sa tempe droite, l'éjectant, elle venait de recevoir un coup de poing.

__gentil petite souris tu a été merveilleuse mais maintenant c'est l'heure de faire dodo.


C'était clair maintenant, elle était tout ce qu'il y a de plus humain, si elle n'avait pas eu peur ce n'était pas parce qu'elle ne craignait pas la mort, mais parce qu'elle savait que la petite souris n'était pas capable de la tuer, elle l'avait juste laissée croire qu'elle avait reprit le contrôle, elle s'était une fois de plus jouée d'elle.

Elle attrapa cette petite chose désorientée, par l'arrière de la nuque, et lui éclata la tête sur le sol. La petite souris perdit conscience.
 __ Bonne nuit petite souris

Son appétit sexuel enfin satisfait elle se releva, elle avait toujours l'utérus en feu et du sang continuait de couler de son entrejambe, mais elle semblait ne pas s'en soucier. Elle traîna le corps inerte de sa proie jusqu'au mur le plus proche, et l'y enchaîna à l'aide d'une paire de menottes qu'elle avait préparée plus tôt à cet effet.

Elle introduisit ensuite sa main dans sa bouche et en ressortit un long fil de pêche au bout duquel pendait une clé, LA clé. Elle avait noué une des extrémités du fils à une de ses molaires. Elle fixa d'un regard moqueur la clé, qui se balançait dans les airs:

__ un endroit chaud et humide HIHI
Elle jeta un dernier regard à la petite souris
__ je vais juste chercher un peu d'eau et je reviens, tu ma tellement fait hurler de plaisir que j'en ai la gorge en feu, et pas que la gorge....
Elle émit un petit hoquet. La petite souris, elle, était toujours inconsciente, son nez saignait à flots, sans doute était t-il cassé.

Son ravisseur ouvrit la porte et sortit, nu, les jambes couvertes de sang, un sourire sur les lèvres et un seau à la main.

 

Publié dans Mon roman: Obsession

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C
Au fait c'est la suite du premier chapitre? c'est normal que je ne vois pas de rapport?
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F
<br /> <br /> oui c'est bien la suite du chapitre 1. T'inquiéte c'est normal que tu ne vois pas encore le rapport, c'est le chapitre 3 qui fera le lien entre les 2<br /> premiers.<br /> <br /> <br /> <br />
C
vraiment pas mal écris tu as même réussi à me donner la nausée mdr.<br /> C'était drôle la blague avec l'endroit humide ! j'aurais pas pensé àla bouche tout simplement
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